8 mars. Journée de nos femmes.

8 mars. Journée de la femme. Je ne suis pas au bureau, je m’occupe de la femme. Celle que je suis, celle qui est revenue à la vie. Celle qui pose des limites. Si je me sens mal, je suis nauséabonde, j’empoisonne. Les limites, petit traité d’écologie intérieure. Purification, engrais naturel, luminothérapie pour tous. Profitez-en, c’est offert.

Le printemps frappe au portail, le parfum de la rose emplira sous peu le jardin.

Journée de la femme retrouvée, matin de printemps tout mouillé qui fait germer le bulbe enfoui, sortir la tige, éclater le bourgeon. Ne vois-tu rien ? Toujours rien ? Si si, écoute, colle ton oreille contre la terre. Elle respire. Le grand étirement du réveil le printemps qui entre à pas lents dans la lumière. Habituer ses yeux presque aveugles à regarder à nouveau. Arc-en-ciel est le Soleil.

La foule se dirige à pas tranquille et sereine vers son nouvel avenir. Tu les rejoins. C’est ton moment. Pas ton tour. C’est ton choix pas de loi pour imposer le moment. Tu es prête. Tu avances sans élan. Pas de nécessité d’accélérer. Le renouveau t’accueille, te prend dans ses bras. Qu’il est doux ce câlin de l’instant de l’accomplissement.

La journée de la femme. Ta journée de femme, de toutes tes dimensions de femme. Fille, mère, épouse, amante. A toi, dans le plaisir de toi. Profites-en, pas seulement une fois par an, inscris-la dans ton rituel quotidien cette journée de ta femme. 4 dimensions, au-dessus, à côté, à l’extérieur, à l’intérieur. Tu es quatre, au carré, bien posée. Qui déborde de tous les côtés.