Une poésie qui cueille l’instant sans l’abimer

Un éternel début, une éternelle fin,
Une multitude de constellations en bobine désordonnée,
Naître qu’un
Un homme inconnu cherche désespérément
Une femme inconnue abandonne victorieusement
Un chemin, le sien, le mien le tien,
Des chemins sans destin
Des poussières autant d’impossibles à recouvrir
Succession d’ombres et de lumières
Un homme, une femme, des avenirs.
Contradictions.
Générations, successions, consternations.
Eclairs, grondements,
Tremblements de terres
Tremblements de ciels
Deuil de la matière
Envolée ensoleillées, retour en couleur.
Pluie.
Vibrations, violations acceptations,
Violences, décadences, absences.
Lavements, chambardements, transparences.
Paix, conscience, humanité.
C’est la nuit c’est une forêt
C’est l’ombre et la lumière
Juste la vie ou rien d’autre
Un chant d’oiseau pour un merci.

Point de départ :
A partir de mots imposés, associer au gré des phrases musicalité, rythme métaphore. L’inconscient veille, le non-sens ouvre de nouvelles cohérences.
« Je veux passer ma vie à lire des poèmes en attendant que le grand Poète me cueille. »

Un commentaire sur “Une poésie qui cueille l’instant sans l’abimer

Les commentaires sont fermés.